Mur(s)mures s’inscrit dans une relation au temps, à l’éphémère. Les strates successives des affiches déchirées ressemblent aux bribes de notre mémoire. Dans ce fatras, des images émergent, s’enchevêtrent, se recouvrent, disparaissent. Des caractères, des mots, des chiffres balbutient des messages éparpillés, fragmentés, incompréhensibles. Une exposition pour réfléchir sur la communication et les vanités qui l’entourent. Pour s’interroger sur une société qui multiplie les messages à l’infini et qui les stocke sans discernement en une multitude de signes et d’images inutiles.